Coume Majou en Belgique

Le 6ème Mousquetaire des 5 du vin – notre ami Jean Chufarlier – était de passage voici quelques semaines chez l’Accent Catalan, à Waterloo, où ses vins sont disponibles depuis peu. J’ai ainsi pu déguster en toute quiétude les derniers millésimes de ses nectars, en compagnie de mon compère Marc et du patron dz la cave, Michael.

Pour ceux qui débarqueraient de la face cachée de Neptune, ou pire, de blogs nettement moins bien tenus, marc est un ancien collègue converti en vigneron du côté de Corneilla La Rivière, au nord des PO. Mais trève de barvardages, voici mes notes sur quelques uns des vins dégustés.

Église de Coume Majou 2008
Le nez, relativement discret au départ, se révèle à l’agitation – framboise-cassis-mûre. Très Roussillon par son fruit craquant. Plus gouleyant que massif, cristallin  très bien fait, plus frais que le 2007, pour autant qu’il m’en souvienne. Que du plaisir.

Coume Majou 2006
Nez de Maury, surmuri, très grenache, très construit, robuste – on pense à une côte de bœuf ou un osso bucco…

Coume Majou 2007
Idem en plus charnu, mêmes vignes, mêm vigneron, un an d’expérience en plus. Assez croquant en bouche; le vin de presse améliore, nous dit Luc. S’il le dit… Moi, je me tais et je déguste.

Casot 2006
Superbe, concentré, beaux tannins. terpénique… Complexe, dense, mais pas sec pour un sou. Le grand vin.

Bon après, j’ai quelque peu décroché. Il y a eu un Maury, je pense. Mais à ce moment là, déjà, j’avais les cigales qui chantaient: « majou, majou, majou… ».

Et  le premier qui me dit que c’est du copinage n’a qu’à aller se faire cuire un oeuf d’harfeng chez Bizeul, dans son improbable Sibérie. Ou mieux. Qu’il aille faire les vendanges chez Luc en plein cagnard…